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Aperçu Historique
Des Origines à l’époque
Gallo Romaine |
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Dès
la préhistoire, la vallée de la Blies
fut habitée par des hommes. La trouvaille de
plusieurs objets dont une hache en pierre polie trouvée
sur le ban de la commune de Bliesbruck atteste leur
présence dans la vallée. Nomades et exposés
à de nombreux dangers, l’homme préhistorique
trouva refuge dans des grottes. Ils pourraient aussi
être a l’origine des mardelles présentent
sur le ban communal.
Mais bientôt de nouveaux arrivants, Ligures, Celtes
et Belges, bouleversèrent de fond en comble le
mode de vie des occupants primitifs par l'apport de
nouveaux matériaux et de nouvelles techniques.
Le bronze et le fer remplacèrent la pierre, l'homme
devint sédentaire grâce à de nouvelles
activités : l'agriculture et l'élevage.
La construction de voies de communication favorisa les
échanges et le commerce. L'homme quitta les grottes
et autres abris de fortune pour construire des habitations
plus fonctionnelles et mieux adaptées aux nouvelles
réalités.
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L’Epoque Gallo-Romaine |
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Durant
deux siècles, la France connut un essor économique
et culturel sans précédent et dont le
rayonnement contribua à l'épanouissement
des anciens établissements celtes. Tel fut le
cas de la bourgade gallo-romaine, dont les vestiges,
mis à jour sur les bans communaux de Bliesbruck-Reinheim
au lieu-dit |
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"DIE
STEINFELDER", font désormais |
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partie du patrimoine du village. C'est de cette époque
que date la voie romaine venant de Brumath et passant
sur le ban communal de Woefling à la Hermeskappel
et la voie secondaire qui, à partir de là,
descendait vers la bourgade gallo-romaine des "STEINFELDER".
Cette voie secondaire traversait la Blies sur un pont
dont les vestiges étaient encore visibles en
1850. Les vestiges de ce pont ont complètement
disparu aujourd'hui probablement emportés
par les crues de la Blies. A l’endroit où
la vallée de la Blies forme une large cuvette,
le relief facilitait la mise en place d'infrastructure
peu coûteuse. Les collines environnantes permettaient
une surveillance de la vallée. Le sous-sol fournissait
la pierre calcaire indispensable à la construction
et la forêt le bois d'œuvre et de chauffage
nécessaire. L'alimentation en eau potable pouvait
être assurée soit par des puits soit par
des sources qui jaillissent au pied de la colline. Très
poissonneuse, la Blies fournissait aux habitants de
la bourgade un complément apprécié
dans leur alimentation. |
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La
dénomination de Steinfelder trouve son sens dans
le fait que la bourgade en ruine était devenue
une vraie carrière dont on réutilisait
les pierres ailleurs. Il aura fallu attendre la construction
du lotissement de la Douane en 1977 pour que se lève
enfin le voile sur ce passé étonnant du
village de Bliesbruck. Au fur et à mesure qu'avançaient
les fouilles, devait revivre sous les yeux des habitants
une bourgade gallo-romaine, dont ils ne soupçonnaient
ni l'importance, ni le rayonnement et qui comprenait
deux complexes: l'un cultuel, l'autre artisanal. Le
complexe cultuel caractérisé par un nombre
impressionnant de fosses et de puits à offrandes,
par un bâtiment à portiques et par un bâtiment
à bassin. Outre ce complexe cultuel, ont été
mis à jour les vestiges d'un vaste quartier à
vocation artisanale et commerciale. Par ailleurs, cette
bourgade gallo-romaine était équipé
d’un confort très apprécié
par habitants : Les Thermes.
Les Gallo-romains vécurent et travaillèrent
en paix dans cette bourgade jusqu'au 3e siècle
après J.C. date à laquelle notre pays
fut sujet aux invasions germaniques qui eurent pour
conséquence la destruction et l'abandon de nombreux
établissements gallo-romains. Cet abandon ne
fut pas brutal mais progressif. La bourgade fut encore
habité au 4e siècle et les thermes le
furent jusqu’au 15e siècle. A cette époque
les Thermes avait été transformé
en habitations par famille des Mauchenheimer de Deux-Ponts.
Par la suite les thermes ont subi le même sort
que les autres constructions. |
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L'Epoque Mérovingienne et Carolingienne |
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Comme
à l’époque Gallo-romaine, les habitants
vivaient de l’agriculture. On augmenta les surfaces
cultivables pour faire face à un besoin grandissant.
Pour ce faire on déboisa de vastes étendues
de foret.
Si les fouilles gallo-romaine ont livré d'intéressants
détails sur l'histoire du village à cette
époque, il n'en va pas de même pour l'ère
mérovingienne et carolingienne. La présence
mérovingienne dans la vallée est pourtant
attestée par la découverte de quatre tombes
de guerriers mérovingiens lors de la reconstruction
de la maison Ruppert en 1949 sur la rive gauche de la
Blies près de la nouvelle église. Ces
tombes date du 7e siècle et contenaient plusieurs
artefact : une épée en fer, un petit couteau,
une boucle de ceinturon en argent et en laiton.
La rencontre brutale entre la société
gallo-romaine et les envahisseurs barbares a constitué
un creuset d'où est sortie une nouvelle société
où l’on ne put empêcher la mise en
place progressive de nouvelles structures politiques
et sociales qui devaient ouvrir la voie à la
féodalité. |
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L’Epoque Féodale |
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Le
première fois où apparaît le nom
du village, orthographié alors "BLYSEBRUCKEN"
est un acte de donation par lequel Frédéric
1er, Comte de Saarwerden, et son épouse léguaient
à l'abbaye de Wörschweiler, plusieurs de
leurs possessions dans la vallée de la Blies
et parmi lesquels le village. Cet acte eut lieu en 1131.
Waltherus de Brucken, co-signataire de l’acte
de donation, descend des Chevaliers de Brucken, famille
très puissante de la vallée de la Blies
à cette époque. En 1244, Waltherus III
céda à l’abbaye un moulin à
Bliesmengen Bolchen ainsi qu’un vignoble se situant
sur le ban communal de Bliesbruck.
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Le
chevalier de Brücken habitait une maison
forte. Elle s'élevait, rive gauche, sur
la colline où se trouve le lieu-dit "DAS
ALTE SCHLOSS". Cette colline permettait une
surveillance efficace de la vallée de la
Blies ainsi que du Rimlingerweg, voie très
fréquentée jadis, qui reliait la
vallée de la Blies à Rimling où
se trouvait le bureau de douane des Comtes de
Deux-Ponts. La lignée des chevaliers de
Brücken s'est éteinte avec Gérard
qui, n'ayant pas de descendance mâle, se
mit au service de l'Evêque de Metz.
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Plusieurs
seigneurs occupèrent par la suite le village
de Bliesbruck. En voici une liste non exhaustive : |
- 14ème
et 15ème
Les seigneurs de Hombourg,
de la Canner et les seigneurs Jean et Jacques
de Raville bénéficiaient de
certains droits dans le village.
- début
du 15ème
le seigneur de Hombourg
sur la Canner, celui de Varsberg, ainsi que
Guillaume et Henri, seigneurs de Rulling,
président en 1503 un plaid
annal dans le village.
-
En
1559
Wirig, seigneur de Créhange, obtient
de Charles III, Duc de Lorraine, l'autorisation
d'élever sur le ban communal un signe
patibulaire.
-
fin
du 16ème siècle
En 1595, le comte d'Eberstein, seigneur de
Frauenberg, fait valoir ses droits sur une
partie de la forêt de Bliesbruck (Le
Maywald) et la fait défricher par les
habitants de Frauenberg.
-
milieu
du 17ème siècle
Jean Philippe de Bettendorf vend à
Jean Wolfgang Heizemberg une vouerie qu'il
possède à Brücken. Il s'agit
du site gallo-romain occupé par les
Mauchenheimer.
-
En
1627
Antoinette Elisabeth, comtesse de Créhang,
apporte en dot au margrave de Bade, la seigneurie
de Forbach et ses droits sur le ban et le
village de Brücken.
-
En
1632
Ce dernier cède ses droits sur Bliesbruck
à ses deux fils Charles et Leopold,
qui meurent sans laisser de postérité.
De ce fait, leurs droits passent en 1662 à
leur sœur, Marie Sidonie, épouse
de Philippe Christophe Frédéric,
comte de Hohen-Zollern et de Sigmaringen,
qui devient ainsi le seigneur principal de
Brücken.
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A
partir de 1662
La Maison des La Leyen achète l'ensemble
des droits que différents seigneurs
possédaient dans le village de Bliesbruck.
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Les
comtes de Deux Ponts exerçaient encore
un droit de protection sur le village. Les abbayes
de Tholey et de Wörschweiler y percevaient
une part de la dîme.
Enfin,
la puissante famille des Mauchenheimer de Deux-Ponts,
qui possédait de nombreuses terres sur
l'ensemble du ban communal. Parmi ces terres,
notons qu'elle possédait encore au 15ème
et 16ème siècles le bourg gallo-romain
alors en ruines, mais dont les termes avait été
en partie restauré et destinés à
l'habitat. Signalons enfin qu'à la même
époque Frédéric de Bitche,
était le seigneur de ce domaine.
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